The boys in the band pourrait être un film totalement anodin s'il n'avait pas révolutionné la représentation des homosexuels au cinéma. Tout du moins à Hollywood, ce qui n'est pas rien. En effet, jusqu'alors, ils apparaissaient bien souvent à l'écran pour susciter le rire, l'effroi ou l'apitoiement du spectateur. Mais jamais, en tout cas, ils n'avaient le droit à l'honneur suprême.

Pour tout amateur du cinoche burné de Hurricane Billy, l'expérience Les garçons de la bande semblera de prime abord déroutante, ou tout au moins atypique. Très bavarde, portée par un superbe découpage de dialogues, cette adaptation d'une pièce de théâtre a de quoi surprendre, tant au niveau de son adaptation magistrale que sa liberté de ton. Aborder, en 1970, le sujet de l'homosexualité de.

Si l’on a souvent assimilé William Friedkin à un cinéma de genre plus ou moins précis (French Connection, L’Exorciste, Le Convoi de la Peur…) le réalisateur-diva aura tout de même été très protéiforme tout au long de sa carrière, notamment dans ses premiers films précédant son succès aux Oscars. De multiples influences marquent ses débuts, guidés par la liberté cinématographique qui caractérise.

Que ce soit pour L’Exorciste, French Connection, Bug ou encore Killer Joe, William Friedkin est sans aucun doute devenu l’un des réalisateurs les plus célèbres du cinéma moderne. Toutefois, la célébrité a un prix : certaines œuvres de qualité auront ainsi souffert de rester dans l’ombre de leurs petits frères. Telle est la destinée de Les Garçons de la bande, adaptation d’une pièce de théâtre au.

J'ai visionné ce film car je l'ai eu dans les mains, et dans l'unique but d'en savoir un peu plus sur les début de Friedkin, chose finalement inutile puisque c'est une sorte de film de "commande" sans grand effort artistique. Après une première demie heure très difficile à suivre pour moi (le contexte, l'époque, l'ambiance générale), je me suis surpris à vraiment prendre du plaisir au.