Flingué, atomisé, défenestré, poignardé, écrasé, décapité et plus encore, voilà le quotidien de Roy Pulver (Frank Grillo). À chaque jour suffit sa peine et ce n’est rien de le dire, puisque Roy revit les mêmes 24 heures dans lesquelles il est assassiné Ad vitam æternam. Prisonnier au beau milieu d’une boucle temporelle, lui, l’ancien agent des forces spéciales découvre grâce à la physicienne quantique et accessoirement son ex-femme, Jemma Wells (Naomie Watts) - tiens, c’est drôle comme H.G..

Il est tout de même fascinant de constamment redécouvrir les rouages d'Hollywood et de constater que rien ne semble vouloir changer d'un iota. Boss Level fait partie de cette catégorie de films où le pitch, éculé et rabâché, ne plait finalement pas aux studios qui décident de le larguer en cours de route. Du coup, le nouveau film de Joe Carnahan déboulera directement en VOD sur Hulu en 2021 après plusieurs années de stand-by et une promo anémique. Mais concrètement, que.

Dès sa première bande annonce, Boss Level de Joe Carnahan m’a immédiatement plu. Avec son concept de boucle temporelle saupoudrée de jeu vidéo, le tout avec de l’action badass qui cherche avant tout à procurer du fun au spectateur sans jamais sembler chercher à péter plus haut que son cul, c’est le genre de série B bourrine qui convient parfaitement à mon petit cerveau qui en a marre de ces.

Putain, si j'étais fan de Carnahan, j'aurais eu les boules, grave. En l'état, j'ai trop rien aimé du gars, du coup je peux pas dire que j'en attendais grand chose. Mais même en attendant grosso modo rien, j'ai quand même réussi à être déçu. Après, si j'étais fan de Carnahan, j'aurai déjà kiffé les films de lui que j'ai pas du tout kiffer donc du coup, peut être que j'aurai kiffé cette merde là..

Purée, deuxième film sur le mois dont j'ignorais que c'était par Carnahan et dont ça ne m'étonne pas que ce soit lui quand j'apprends que c'est lui à la fin du film (l'autre c'était Stretch). C'est marrant, je pensais que le bougre avait une carrière bien plus remplie, mais en fait entre "Stretch" et ce "Boss level", il n'a rien fait. Puis j'ai toujours tendance à croire que "Free Fire" c'est.

Sur le même principe qu'un Edge of Tomorrow, Boss Level se veut bien plus déjanté et drôle, sur un ton assez proche d'un film de Guy Ritchie. On y suit le personnage de Roy, coincé dans une boucle temporelle dans laquelle il meurt sans relâche, encore et encore. Impossible d'en dire plus, mais j'ai trouvé l'évolution du personnage très cool et la répétitivité des.

Au départ, j'ai eu du mal à rentrer dans le film à cause de son trop plein d'énergie, qui te balance de l'action tout azimut et des lignes de dialogues dans tous les coins. Mais au bout de quelques minutes, le personnage principal devient attachant, le scénario s'étoffe et la narration devient enfin plus claire. Certes le réalisateur ne révolutionne rien et s'appuie sur des acquis qui.